Pensez-vous que la condamnation à mort est une solution pour empêcher le crime ?
Depuis l'antiquité, l'homme essaie, constamment, d'organiser au mieux sa vie sociale en promulguant, complétant, modifiant et changeant des lois. Lesquelles lois sont sensé être respectées par l'homme sous peine d’être sanctionné.
Or, il existe des textes de lois qui vont jusqu'à condamner à la peine de mort.
Il est acceptable de condamner l'homme en fonction du délit commis pour une raison ou pour une autre , à des peines qui en principes peuvent avoir un effet d'intimidation et de moralisation. Mais pousser la peine jusqu'à tuer, cela s'avère inadmissible. Il est absurde que l'on mette fin aux jours à une personne qui aurait commis un crime quelconque. Il n'est pas donnée à la nature humaine de contempler la vérité éternelle, de posséder la certitude absolue, la loi, oeuvre des hommes peut-elle décréter la mort, peine irréparable?
Rien n'est plus dangereux que la certitude d'avoir raison.Rien ne cause autant de destruction que croire à une vérité considérée comme irréfutable.Tous les crimes de l'histoire sont des conséquences d'un certain fanatisme. Beaucoup de massacres ont été accomplis au nom d'une croyance ou une loi qui se veut juste et équitable.
La peine de mort est-elle légitime ? Même si elle est nécessaire , sa légitimité reste contestable.
Ces derniers temps , nombre de pays occidentaux ont aboli la peine de mort pour des raisons probablement rationnelle et logiques . Et malgré cela, la criminalité n'a pas augmentée. Il s'est avéré alors que cette forme de punition n'est ni efficace, ni intimidante, ni moralisatrice.
D'autre pays qui se veulent "démocratique" n'exécutent que si le crime a causé une forte émotion ou trouble au sein de l'opinion. Donc, l’exécution ne répond qu'à une manifestation de l'esprit de vengeance qui n'a, malheureusement, rien à voir avec l'esprit de justice. Donc, ce cas de sanction n'aura pas rempli sa mission pour laquelle elle a été conçue.
Parfois, lorsque la peine de mort est prononcée, la grâce intervient. Comment peut-on évoquer le principe de l'exemplarité?
La grâce n'est intervenue que par crainte d'une erreur judiciaire. Les décisions humaines sont sujettes à l'erreur et rien ne révolte plus la conscience que l'erreur judiciaire. D'ailleurs, il faut prendre en considération que la relativité dans l'appréciation des faits est tributaire des circonstance. Personne n'est né criminel. Si l'homme devient criminel, il n'en est pas exclusivement responsable. Il faut reconnaître qu'un certain nombre de condamnés qui ont été graciés, ont repris leur place au sein de la société en tant qu'individu responsable. Leur réintégration sociale a été une grande réussite. Cela ne justifie-t-il pas l'abolition d'une peine qui se révèle en fin de compte inefficace?
J'ai pris ce sujet du programme de la 1ère année bac, l'oeuvre "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo , le voilà mon avis , partagez le votre en commentaire et partagez l'article avec vos amis .



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